samedi 23 juin 2012

Gazouillis collectiviste

Echange intéressant entre Bastiat2012 et une sénatrice PS, sur le gazouillis ("twitter") de cette dernière. Twitter ne permet pas de présenter une pensée construite, et tend à résumer le débat à des slogans. C'est sans doute la raison pour laquelle les politiques font un usage intensif de ce moyen de "communication". J'ai repris un florilège de stupidités proférées par Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste de Paris, ancien ministre, membre du bureau national du PS. La traduction en français de chaque affirmation péremptoire de cette passionaria du collectivisme, membre éminente du Soviet parisien, est donnée après chaque "gazouillis".

Lienemann: "retraites au choix, c'est selon que vous serez puissants ou misérables... Stupidité"

Traduction: Mme Lienemann parle sans doute des retraites des généraux (pour lesquelles ils n'ont rien payé), comparées à celles des travailleurs lambda, que les complices de Lienemann ont saignés à blanc. Evidemment, il y a plus de généraux en France que dans l'armée mexicaine...

Lienemann: "les fonctionnaires sont productifs. Parmi les principaux motifs d'investissements en France: services publics"

Traduction: Evidemment, si l'on vous donne quelque chose de gratuit, avec des exemptions fiscales pendant 5 ans, pourquoi ne pas en profiter? Après 5 ans, l'entreprise part ailleurs. Les fonctionnaires et le poids de l'Etat sont le principal obstacle à l'investissement en France, et la cause principale des faillites, des délocalisations et des expatriés. Une répétition de l'exode provoqué par la Terreur.

Lienemann: "tout le monde paie des impôts! Ce ne sont pas vos impôts, mais nos."

Traduction: Payer vos impôts ne vous donne aucun droit. Notre gang s'est arrogé le droit de dépenser plus de la moitié du prix de vos efforts, et ne vous donne aucun droit de regard sur votre propre argent. La démocratie, dans sa caricature socialiste, c'est donner aux uns le droit de dépenser l'argent des autres, et surtout pas de donner à chacun de dépenser ses propres revenus.

Lienemann: "il ne faut pas s'embourgeoiser! Les croissants c'est du luxe."

Traduction: toute la filière qui produit des croissants doit être liquidée, et ces travailleurs reconvertis dans la production de pains rassis. L'Etat décidera du nombre de grammes de pain, de qualité unique, auquel chaque citoyen aura droit. Les riches continueront à payer ce quignon au prix de leurs croissants, au nom de la "justice" redistributive (c'est-à-dire le vol d'une minorité pour acheter une majorité).

Lienemann: "quand les grecs et les autres n'achèteront plus à l'Allemagne le prolo allemand qui a déjà vu baisser son salaire trinquera"

Traduction: les grecs ont acheté massivement à crédit pour dilapider leurs budgets en "investissements" publics inutiles et en salaires pharamineux pour les "services" publics. Il faut contraindre le travailleur allemand à continuer à travailler sans être jamais payé. Le socialisme ce n'est pas "travaillons tous comme des allemands", mais "dansons le sirtaki et que les autres paient le joueur de bouzouki".

Voilà ce qui arrive quand le seul livre que l'on ait jamais lu est "Das Kapital".
La France a été saignée à blanc par quarante ans d'alternance entre collectivisme et colbertisme. La ruine est si proche qu'il est trop tard pour essayer, pour la première fois, le libéralisme. La liberté restera un "gazouillis" gravé aux frontons des repaires de fonctionnaires et de politiques. En France, la liberté économique a toujours été un rêve inaccessible.

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