Charles Picqué,
« Ministre-Président » de la Région-Poubelle de Bruxelles, et ce
depuis la création du monde, était ce dimanche 3 avril, l’« invité »
de l’émission du même nom de RTL-TVI. Il y ressassait les vieilles recettes des
régimes socialistes et totalitaires : « il faut investir dans la
police et dans la justice ».
Pour cet exemple
parfait d’apparatchik, qui, avec ses complices, a ruiné Bruxelles,
« investir » ne signifie plus qu’une chose: «augmenter les dépenses
publiques». Il est totalement incapable de réaliser que ces prétendus
« investissements » ne seront donc que des ponctions supplémentaires
sur les revenus des citoyens, et donc sur les dépenses de ceux-ci.
Mécaniquement, mathématiquement, une hausse des dépenses publiques récurrentes
entraîne une baisse des revenus disponibles de la population.
Le choix est donc
entre dépenses publiques, ou consommation privée. Picqué a choisi : plus
de fonctionnaires pour un niveau de vie plus bas. Et ceux qui s’opposent à
cette nouvelle razzia sont d’abominables « néo-libéraux ».
Picqué est manifestement
incapable d’admettre ce qui est pourtant une aveuglante évidence : ces
mesures de sécurité ne seraient aucunement nécessaires si Picqué lui-même et
ses complices n’avaient pas bradé la nationalité belge, en en faisant cadeau à
tous ceux qui, par pur hasard, sont nés en Belgique.
Avec tous les
effets pervers que cela implique: des efforts financiers et des moyens humains
considérables dépensés en pure perte pour « intégrer » des
populations qui continuent à parler leurs langues, suivre leurs coutumes,
pratiquer leurs religions, marier leurs compatriotes, rejeter la culture
occidentale: en bref, manger, se vêtir, prier, parler, étudier, s’unir et se
reproduire comme s’ils n’avaient jamais quitté le pays de leurs parents et de
leurs grands-parents.
Ces attitudes
communautaristes ne sont pas sans conséquence pour les autres belges : ils
voient leur nationalité rabaissée au plus petit commun dénominateur :
celui des quartiers dits « défavorisés » (en réalité très favorisés
par l’impuissance publique !). Le même média qui accueillait Picqué ce
dimanche pour lui permettre de chanter ses propres louanges venait de
s’offusquer que les citoyens belges - tous les belges - faisaient aujourd’hui
l’objet de contrôles particuliers lorsqu’ils se rendaient aux Etats-Unis. Ainsi
de braves gens, belges depuis toujours, étaient fouillés, épiés, suivis, contrôlés,
de manière plus assidue et plus intrusive, par les autorités américaines.
Malgré cela, il
est permis de douter que Picqué et ses semblables reconnaîtront enfin que les
politiques aveugles et suicidaires qu’ils ont collectivement menées depuis 40
ans, nous ont menés au désastre actuel. Sans ces populations
« néo-belges », les autochtones seraient-ils devenus, à l’étranger,
source de méfiance et de peur (quand ne s’y ajoutent pas les moqueries!), alors
qu’ils sont, chez eux, les premières victimes de ces politiques absurdes?
D’autant plus
absurdes que, même si Picqué et ses acolytes confisquaient 100% des revenus des
belges pour les dépenser en salaires de policiers, de juges, etc., la Belgique
resterait un pays dangereux et divisé. Ce qu’il faut, c’est éliminer la cause
de l’insécurité, le terreau dans lequel les obscurantismes religieux et les
extrémistes croissent, se multiplient, s’associent, se recrutent, se forment,
se financent, et prospèrent. Même si cela implique de priver de ressources les
populations qui votent socialistes, et vivent d’emplois fictifs dans le travail
« social », le logement « social », l’
« intégration », la « formation », le «dialogue culturel»,
l’ « associatif », bref : liquider des centaines de milliers
d’emplois publics et inutiles.
Ce qu’il faut,
c’est donc moins d’Etat, pas plus d’Etat.
Et revenir à la
distinction fondamentale entre « nationalité » et «
résidence » : ce n’est pas parce que l’on est né dans un bar que l’on
devient propriétaire du bistrot, ni même que le cafetier doit vous donner un
salaire, une éducation ou des allocations...
Quant aux
populations d’origine étrangère déjà sur place, et que le laxisme et
l’aveuglement (ou la cupidité et l’inertie des politiques), au cours de ces
quarante dernières années (la durée de la carrière d’apparatchik de Picqué) a
autorisé à découper des quartiers entiers dans nos villes, pour y reconstituer
des modes de vie étrangers, des solutions peuvent être trouvées, à la fois pour
ceux qui n’ont pas la nationalité belge, et pour ceux qui cumulent cette nationalité
avec celle de leurs parents.
Peut-être une
réplique - en sens inverse - d’une politique suivie par l’Irlande, qui désirait
« récupérer » dans ses statistiques tous ces émigrants qui avaient
fui le pays en raison de famines, de guerre civile ou de chômage. L’Irlande
accorde ainsi la nationalité irlandaise (et donc par ricochet la qualité de
« citoyen européen ») à tous ceux qui ont un grand-parent né
irlandais. Le pays n’a que 5 millions de citoyens « résidents », mais
peut se targuer de plusieurs dizaines de millions de citoyens résidant aux
Etats-Unis et qui ont un ancêtre irlandais. L’Allemagne a également
« récupéré » ainsi des russes d’origine allemande. La Commission
Européenne n’a rien trouvé à redire à ces pratiques. Que pourrait-on objecter à
la Belgique si elle se l’appliquait à elle-même, et décrétait que seules les
personnes qui ont deux grands-parents belges sont éligibles à la
nationalité ?
Que tous ceux qui
s’insurgeraient contre une telle mesure de bon sens, qui corrigerait pourtant
le laxisme du passé, expliquent en quoi continuer à attribuer la nationalité à
tout nouveau venu entraînerait une plus grande cohésion, et une plus grande
prévisibilité des comportements, qui sont pourtant absolument indispensables si
nous voulons continuer à vivre dans une « société ouverte », pour
utiliser la formule de Karl Popper.